Voici le 4ème épisode de notre série d'articles consacrés au film de Nicolas Pleskof "Murder Party" (en salles le 9/03/2022). Cet épisode est "un travail en cours" expérimental et évolutif: il s'agit en effet de proposer à toutes les personnes de l'équipe de livrer leurs souvenirs du tournage... Pour des questions d'organisation, il n'a pas encore été possible de contacter tout le monde (notamment du côté des comédien-ne-s) et les personnes qui ont eu le message n'ont pas toujours eu le temps d'y répondre... Ce texte pourra donc s'enrichir de contributions ultérieures. N'hésitez pas à repasser ! Ce 1er livre d'or de tournage est un beau clin d'oeil pour un 1er film, non? Bonne lecture et Vive le Cinéma!
"Murder Party" un film de Nicolas Pleskof
LIVRE D'OR DE TOURNAGE
ou parole à l'équipe
"MURDER PARTY", la grande aventure d'un 1er film
une série exceptionnelle d'ITWs exclusifs
Dimanche 6 février:
Dimanche 13 février:
Dimanche 20 février:
ou parole au Chef Opérateur Son
Dimanche 27 février:
ou parole à l'équipe
3 questions posées à tous-tes:
Quel souvenir gardez-vous de votre rencontre avec Nicolas puis avec l'équipe? Quel souvenir particulier gardez-vous du tournage? (ambiance, déroulement... anecdote éventuellement) Qu'auriez-vous à dire à Nicolas pour ce premier film?
Sarah Stern, comédienne
Pour répondre à la première question, ma rencontre avec Nicolas date du lycée. Je voulais être actrice, il était aspirant réalisateur. J'ai tourné dans son premier court métrage, un film que lui comme moi voudrions dissimuler pour toujours, tant nous étions, chacun à nos postes, d'une extrême maladresse. Mais déjà beaucoup d'envie de faire ce métier de sa part, comme de la mienne... et le début d'une amitié.
Je garde un souvenir très heureux de ce tournage choral. En plein chaos pandémique, c'était un refuge et une joie d'être au travail avec toute cette équipe. Nicolas était extrêmement préparé, et d'un enthousiasme communicatif. Il aime les acteurs et sait comment leur donner confiance. C'était à la fois technique et un peu vertigineux de jouer dans ce registre, mais très ludique! Je garde en tête le plaisir de voir mes partenaires s'amuser avec leurs personnages. Le genre permettait de s'autoriser beaucoup de fantaisie.
J'ai dit à Nicolas mon émotion et ma fierté de participer à son premier film, parce qu'on s'est suivis pendant toutes ces années et qu'il a bataillé pour faire un film tel qu'il le voulait, détonnant et singulier. C'est un passionné et un passionné joyeux, il est très agréable de travailler sous sa direction. J'espère que notre collaboration ne s'arrêtera pas là.
Pour en savoir beaucoup + sur Sarah, lisez donc l'interview complet ci-après:
La suite dans l'ordre de la liste technique de tournage...
Barbara Canale, 1ère assistante mise en scène
Nicolas m’a appelée la veille du premier confinement (le vrai, le dur) alors que, mon fils sous le bras, je participais à l’exode massif de Paris, dans un train bondé. Son scénario m’a donc accompagnée les premiers jours de confinement... et c’était vraiment salutaire! Je préférais largement être confinée dans le délire loufoque du manoir Daguerre que dans la folie beaucoup moins réjouissante de la réalité que nous traversions alors....
Nous avons donc commencé notre relation, à distance, par téléphone, en plein confinement - entre une séance de yoga et une expérience culinaire approximative, enfin toutes ces activités qu’on déployait alors pour occuper ce surplus de temps libre, pour éviter l’overdose d’oisiveté. Et il y a eu comme une évidence: Nicolas m’a tout de suite plu et donné envie de m’enfermer avec lui dans un manoir.
Nicolas a fait de nous tous, acteurs et techniciens, les membres d’une famille de timbrés, enfermés dans un manoir du Nord, déconnectés du monde extérieur et de ses turpitudes, retrouvant le plaisir sincère du jeu. Et comme dans une vraie famille, nous nous sommes aimés, chamaillés, réconciliés. Nous avons ri, pleuré, travaillé dur, nous nous sommes surtout beaucoup amusés.
Un fameux philosophe barbu a dit : « La maturité de l’homme, c’est d’avoir retrouvé le sérieux qu’on avait au jeu quand on était enfant.» Nicolas, je n’arrive pas à savoir si tu es resté enfant, ou si tu as atteint la maturité ultime, mais, quoiqu’il en soit, surtout, ne change rien !
Audrey Amann, Régie générale
La Joie !!! De vivre, de travailler, de partager, de tout !! Pour de vrai. Pas du fake avec Nicolas… il est si sincère et nature. Totalement enthousiaste de tout ! Quelle belle personne et… c’est si rare dans ce milieu malheureusement perclus trop souvent d’egos surdimensionnés. Un bel ovni ce Pleskof, je l’ai adoré, sincèrement.
Plaisir de voir Nicolas travailler avec sa dream team (son chef op, sa première assistante, la scripte ! : le noyau dur / sacrée équipe ). Ils étaient à la fois sérieux et complètement délire ! Beaucoup de boulot, beaucoup de rires sur le plateau. Ne change rien ! C’est si rare de rencontrer un réalisateur capable sans effort d’embarquer toute un équipe dans son Univers, sans effort, avec simplicité, sincérité et une réelle envie de partager ! Merci pour ta joie de vivre et ton enthousiasme à tout épreuve.
Virginie Prin, scripte
J’ai rencontré Nicolas la première fois dans un café, un peu comme pour un casting de scripte, après avoir lu son scénario. J’avais été frappée par l’originalité, l’ambition et la liberté du projet et j’avais très envie de faire le film: il ne ressemblait en rien à tous ceux que j’avais pu faire avant ou que j’avais vus au cinéma.
La rencontre a été à l’image de Nicolas, simple, sympathique, spontanée et franche. Le courant est passé tout de suite entre nous, et cette entente n’a fait que se confirmer par la suite. Nicolas est un réalisateur généreux, ouvert, attentif à ce que ses collaborateurs peuvent lui proposer, tout en sachant très bien ce qu’il veut - et ce qu’il ne veut pas. Son projet était longuement mûri, réfléchi et il n’y avait plus qu’à le suivre. Il a su nous donner l’envie de l’aider, de l’accompagner, de nous surpasser, et c’est pour moi, en tant que technicienne, une des qualités majeures d’un réalisateur.
Le tournage a été compliqué. Nous avions peu de temps et de moyens par rapport à l’ambition du film. Les choix artistiques forts (lumière, décors, costumes, maquillage, son) représentaient un vrai défi et Nicolas n’a rien lâché, sans compter que, pour une première réalisation, devoir gérer un film choral avec tous ces comédiens présents sur le plateau n’était pas le moindre défi à relever ! J’avoue avoir été impressionnée par son attitude à la fois douce et forte avec ses comédiens. Pas évident pour une première fois ! Mais il a su maintenir une ambiance détendue et agréable, même si les tensions étaient bien sûr parfois inévitables, comme sur tous les tournages. L’équipe était soudée, motivée, soutenue par la production et tout entière au service de Nicolas.
Je me souviens du jour où personne n’a vu qu’Eddy Mitchell avait un gros pansement couleur chair sur la paume de la main. On s'en est rendu compte après avoir tourné un gros plan où on le voyait clairement et Nicolas était très contrarié. Je m’en voulais à mort de ne pas l’avoir vu, mais voilà, le pansement était à l’image, il était « raccord » ! C’est là où j’ai vu la force de Nicolas ; au lieu de se lamenter sur ce détail un tantinet contrariant (pourquoi César avait ce pansement venu de nulle part), il a retourné le truc et l’a intégré au scénario! Quand César rencontre pour la première fois Jeanne dans son bureau, il ne lui serre pas la main en lui montrant son pansement : « Différend familial ». Bien joué !
Je me souviens aussi de moments sur le plateau où je voulais le convaincre de quelque chose: qu’il fallait plutôt faire comme çi ou comme ça. D’autres réalisateurs auraient pu s’irriter de mon insistance, mais Nicolas écoutait. Parfois il me suivait, parfois non, mais le dialogue était possible et il savait accepter vos idées, sans avoir peur de perdre le contrôle de son film, sans ego mal placé puisque de toute façon tout ce qu’on faisait ou disait, c’était pour le bien de son film et ça il l’avait bien compris.
Je me souviens de la joie communicative de Nicolas. Il était heureux de pouvoir faire son film, il avait conscience de la chance qu’il avait, il le disait souvent et c’est tellement agréable !
Je me souviens d’un fou rire incontrôlable avec Barbara, la 1ère assistante mise en scène (qui gérait le plateau avec une autorité naturelle, une décontraction et une douceur qui faisaient du bien). On était dans la cave du manoir. C’était la fin de journée, Jean Minondo, l’ingénieur du son -mon plus grand allié sur le plateau, mon amour de Jean-, lance un son raccord. On était dans une salle de la cave, tout le monde fait silence, mais quelque chose gêne Jean, je ne sais plus si c’était des bruits extérieurs ou un quelconque problème. Jean arrête son enregistrement au bout de quelques secondes. Nicolas, d’une voix ingénue et quelque peu étonnée, dit « C’est tout ??? » La fatigue et le relâchement de la fin de journée aidant, Barbara et moi sommes parties dans un fou rire alors que Jean relançait le son d’ambiance. Mais on riait trop et Jean excédé a fini par tout arrêter. Il était très fâché... Pardon Jean !
Je me souviens de Gilles Porte, le chef opérateur, que je connais bien, un Zébulon plein d’énergie et de talent, qui a préparé le film comme un fou furieux (à son habitude) et qui nous a fourni avant le tournage un document incroyable de plus de 300 pages: découpage, dessins, plans au sol, photos, références, une bible précieuse et utile à tous. Sans cette préparation, nous n’aurions pas réussi à faire le film comme on l’a fait. Ma prof, ma maman de cinéma, Sylvette Baudrot, disait toujours « Une bonne préparation fait un bon tournage ». Avec Gilles, c’est au-delà de ça! Il prépare comme un fou et, surtout, il intègre tous les corps de métiers à la prépa. Il est très fédérateur et arrive à créer un socle commun qui permet à toute l’équipe de se sentir unie autour du même projet. Il peut aussi être un peu impulsif ou soupe-au-lait, mais c’est toujours avec sincérité et sans méchanceté. Il a été sur ce film un soutien et un apport considérables pour Nicolas, sans jamais chercher à avoir le pouvoir, et il nous a aussi beaucoup fait rire, c’est un vrai personnage que j’aime toujours retrouver sur les tournages.
Je me souviens de la fascination que Nicolas, Barbara et moi avions pour le style dandy et unique de Jérémie, le chef déco. Sa longue silhouette stylée, ses pantalons impeccablement coupés qu’il portait si bien, et son immense talent bien sûr (qui se voit si bien à l'écran!).
Je me souviens de la jubilation que j’ai eue à travailler sur un film détaché de tout réalisme, libéré des contraintes qui peuvent parfois être un frein à la créativité. Jeanne va dans le jardin et ses bottines de jeu sont un problème ? Et bien elle aura des bottes en caoutchouc, sorties de nulle part. Et quand elle revient aussitôt après dans le salon fleuri, elle a de nouveau ses chaussures de jeu. Les accessoires surviennent par magie, les lumières dans le manoir sont bleues ou roses… Ce qui n’empêche pas une grande rigueur, mais selon des règles intrinsèques au film, qui invente son propre monde. Un monde de pur cinéma.
Si le héros d’un film est l’alter ego de son réalisateur, alors je souhaite bon vent à Nicolas avec son premier film: que Nicolas s’envole vite vers de nouvelles aventures, cheveux au vent et sourire aux lèvres !
Gilles Porte, directeur de la photographie
De son envie de travailler avec moi: il connaissait mon travail dans toute sa diversité… De sa culture cinématographique… De notre rencontre autour de l’image de son film… De son envie de couleurs, de textures, de contrastes… Des mots très précis qu’il employait pour caractériser l’image qu’il souhaitait … « POP… LUDIQUE… BRILLANT… COMME UN BONBON ACIDULÉ… » Nicolas est un littéraire qui aime l’image… Trop des réalisateurs(trices) en France n’ont pas de désir d’image… Nicolas c’est l’inverse… C’est un vrai cinéaste… Une personne qui envisage sa mise en scène au sein d’un cadre et d’une lumière… Même quand il me déclare qu’il va faire un film « contemporain suranné » (sic), je ne suis pas perdu parce qu’il prend le temps de m’'expliquer ce que cela veut dire: " Une fille qui téléphone avec le dernier iPhone dans un costume et une bagnole des 50's par exemple…"
Tous les techniciens qui ont travaillé sur ce film gardent de ce tournage une magnifique parenthèse malgré le contexte du Covid qui nous était imposé (2e confinement) avec le port du masque et des gestes barrières imposés dans un endroit confiné… L’image que je garderai de Nicolas, c’est, entre autres, celle d’un mec qu’une dizaine de canards (vrais) suivent quand il arrive ou débarque dans sa petite maison près d’un lac artificiel…Tous au garde à vous… Une personne qui agit avec autant d’autorité (sans jamais confondre" l’autorité" avec « l’autoritarisme ») avec ces oiseaux peut aller très très loin et même s’envoler… Nicolas est une personne avec des ailes… A lui de continuer à les déployer aujourd’hui dans un cinéma français en quête d’oiseau migrateur de ce genre...
Ne cesse jamais d’être fou Nicolas… Continue de prendre des risques… Continue d’être toi et de passer au-dessus des nuages sans jamais oublier de regarder ce qui se passe au-dessous et compte sur des hommes et des femmes pour voler en « V » derrière toi vers des destinations nouvelles tout en n’oubliant jamais de se poser de temps en temps sur l’essentiel, c’est à dire la terre… Je t’aime Nicolas...
Jean Minondo, Chef opérateur son
Ca fait toujours con-con de dire des choses comme ça, mais on se connait depuis 14 ans: j’ai connu le grand Nicolas Pleskof , à peine sorti du berceau, débutant à l’assistanat de mise en scène : je l’ai adoré tout de suite, et nous nous sommes suivis « off », en terrasses de café , tri ou semestrielles, pour échanger sur la vie , le cinéma, le « milieu » , son écriture, ses courts-métrages, ses projets de film… jusqu’à l’avènement du Virus qui génère à la fois confinement et déclenchement de la machine de production de Murder Party ! Nicolas m’y invite, c’est le bonheur et le tournage , un Paradis !
Avec Nicolas, pas besoin de longues tirades, un coup d’oeil et on s’est compris, un plateau précis qui garde le cap au milieu de plein de possibilités de débordements, un casting brillant tenu avec élégance et fermeté, un Gilles Porte comme capitaine technique et on s’embarque dans un monde glamour, ludique, intelligent et farceur. Dans l’équipe , on trouve tous les âges , mais tout le monde est résolument jeune.
anecdote:
Le film raconte une histoire baroque et notre présence dans ce château l’est aussi: les salutations de Monsieur le Comte, propriétaire du château, sous les yeux duquel une échelle d’électro vient heurter un lustre séculaire, le minuscule chien du Comte, Mimi III, qui apparait sur le plateau pour chercher nos caresses, les familles de canards qui viennent de l’étang glacé nous accueillir à notre retour du château et leur intrusion, organisée par Gilles, dans le gite de Virginie notre script. Le monde est alors arrêté, et nous avons le privilège de vivre et tourner sur Mars !
Merci Nicolas pour ce cadeau de tournage , de film, d’histoire et d’évasion , loin du quotidien, aux antipodes de BFM... Merci pour ce pass vers la jubilation , le droit au plaisir, au spectacle désopilant et « classieux » dans le sillage d'un Cukor ou Wilder .
Pour en savoir beaucoup + sur Jean, lisez donc l'interview complet ci-après:
Pierre Bézard, assistant opérateur son
J’ai rencontré Nicolas au premier jour du tournage. J’avais juste lu le storyboard très détaillé que Gilles Porte, le Chef Op', avait conçu pour le film, qui donnait un aperçu de son univers et de ce qu’il recherchait. Sur le tournage j’ai rencontré un homme très calme, très posé, très abordable. Surtout, et c’est très important, j’ai vu un réalisateur qui osait faire des choix : très souvent de nos jours, le réalisateur veut tout filmer sous tous les angles, pour se donner «plus de choix» au montage. Bien sûr, ça fonctionne, mais ça demande davantage d’efforts à tout le monde, et souvent pour des raisons qui ne sont pas artistiques : parce que le réalisateur ne veut pas se planter, parce qu’il n’est pas sûr de ce qu’il veut raconter, parce qu’il a du mal à analyser la valeur de ce qu’on a déjà tourné… Alors, je ne suis pas du genre à faire des compliments vides, mais voir un jeune réalisateur qui refuse un plan, pourtant intéressant, proposé par son chef opérateur en disant «Non, c’est joli mais je sais que je n’en ai pas besoin»… c’est si rare ! C’est très motivant d’être porté par quelqu’un qui sait parfaitement où il va, on a envie de tout donner pour l’aider à concrétiser sa vision. L’autre chose, c’est qu’il avait une grande confiance dans son équipe : il savait qu’il avait fait appel aux bonnes personnes, qui feraient du mieux possible pour son film et il leur laissait le temps de travailler, il restait à leur écoute. Avec son chef opérateur Gilles, bien sûr, avec ses comédiens, mais aussi avec d’autres postes souvent un peu plus négligés par les réalisateurs, comme le son avec Jean Minondo, avec qui il était constamment en dialogue. Ce mélange de leadership artistique et de confiance était vraiment moteur pour toute l’équipe.
Là encore, je le dis comme je le pense : c’est l’un des plus chouettes tournages que j’ai eu la chance de faire. Tout le monde était tellement bienveillant ! Venir tourner tous les jours dans ce grand château perdu dans le Nord, et rentrer le soir dans nos petites maisons du Pierre & Vacances près du lac… C’était un peu le village des hobbits ! Bien sûr il y avait quelques moments de stress, mais dans l’ensemble j’ai très rarement vu une ambiance aussi bisounours. Je pense que le caractère de Nicolas et Gilles y est pour beaucoup, et ça se ressentait sur la bonne humeur des comédiens. À la fin du tournage, j’ai même dû prendre le stagiaire son à part pour le mettre en garde : «des tournages aussi chouettes ce n’est pas tous les jours, attends-toi à un choc sur tes prochains projets !»
Tout d’abord un grand bravo, parce qu’il a du talent et une vraie audace, et que ça fait du bien. Ensuite, je lui souhaite de garder ses qualités et d’avoir autant de plaisir sur ses prochains projets. Et enfin, merci parce que c’était une belle aventure et je suis heureux d’en avoir fait partie.
Guillaume Payen, sous-chef électricien
Un personne très enjouée, très heureuse d’être là et très bienveillante avec les comédiens et les techniciens de son équipe. Je porte personnellement une très grande attention à cela de mon côté. Le réalisateur est la personne qui, comme un capitaine de navire, donne le cap et vous emmène pour une bataille de chaque instant. Nicolas est un très bon capitaine!
Ambiance très studieuse mais détendue malgré tout. Très bon souvenirs de ce tournage. Je dirais que Nicolas avait des yeux qui brillaient sur le tournage un peu comme un enfant qui ouvrent ses cadeaux à Noël... Je suppose que pour un réalisateur qui fait son premier film ça doit être fou de voir tous ces acteurs et ces techniciens qui travaillent ensemble pour créer le film qu’il a écrit et qui prend vie sous des yeux.
On a envie de connaître la suite et qu’il reste aussi heureux de faire de cinéma
Valérie Chapelle, cheffe maquilleuse
Un sourire et une gentillesse
Il est assez rare d'avoir un réalisateur aussi investi avec son HMC et plus rare encore d'entendre des phrases type: " j'adore la poudre: vas y!" ... Un réalisateur qui adore le make up, le glamour , ce qui donne d'autant plus envie de se donner pour lui. Il fait confiance , et reste un team player très facile d'accès. Tout le monde l'adore. Les comédiens et les techniciens. Un bel être humain.
Bravo surtout avec l'ambition d'un casting si prestigieux dès le premier film. Il a géré ça avec une facilité et un don inné. Ce n'est que le début!
Céline Regnard, cheffe maquilleuse
À propos de Nicolas, sa gentillesse, sa joie, son enthousiasme très communicatif sur le plateau !
J’adore ses merveilleux dialogues, la liberté fantasque de son histoire, son esthétique unique. Et ce que je trouve vraiment original, c'est la subtile petite touche décalée tout public!
Cette comédie porte un regard acéré sur une thématique rare dans le cinéma français... Tout cela avec beaucoup de légèreté et d’humour !
Juliette Martin, Cheffe Coiffeuse
Ma première rencontre avec Nicolas était pour la séance photo des différents accessoires (boites de jeux et affiches anciennes de la famille Daguerre ) qui devaient jouer dans le film.
Et derrière le masque (Covid oblige), c'est son sourire et sa bienveillance qui m'ont d'abord marquée. Ensuite, l'originalité de l univers dans lequel il voulait inscrire ce film... J'avoue que pour une chef coiffeuse c'était vraiment du bonheur de pousser ainsi l'esthétisme pour un film contemporain…
En ce qui concerne le travail sur le film, il y avait une grande douceur à travailler avec Nicolas. Il a un univers artistique qui nous permettait de nous exprimer et c'était vraiment un plaisir de collaborer avec lui grâce à ses idées très sûres et très originales. La préparation des comédiens en loge avec tous mes confrères et consœurs du maquillage, coiffure et costumes se passait souvent dans une ambiance musicale vraiment chouette avec beaucoup de rires! Il faut dire que nous étions gâtés avec le casting que Nicolas avait choisi. Certains que je connaissais déjà et d autres que j'ai eu le plaisir de connaître. J'en profite pour remercier Alice Pol, avec qui j'ai eu le plaisir de travailler plusieurs fois déjà, d'avoir soufflé mon nom à Nicolas et qui m a permis de le rencontrer.
Nicolas est un gros bosseur: il a tellement travaillé sur ses personnages que finalement c'était assez facile de comprendre ce qu'il souhaitait. Sa grande gentillesse et sa douceur nous ont permis de vivre un tournage rempli de bonheur et, bien qu'il soit très jeune, il a une grande maturité professionnelle ce qui est assez fascinant .
Les métiers du cinéma, quelque soit le poste, sont des métiers de passions et l'ambiance dépend beaucoup du chef d'orchestre. Nicolas est déjà un grand chef d'orchestre qui donne envie de le suivre aveuglément. J'ai eu beaucoup de chance de travailler sur ce projet qui est si original, si amusant, si touchant. Je lui souhaite vraiment de toucher un très large public et d'avoir beaucoup de succès car c’était un plaisir d’y collaborer et j'espère que ce plaisir se verra dans le résultat à l'image.
Merciiiiiiiii beaucoup Nico et on recommence quand tu voudras !!!! Je t'embrasse fort
Jérémie Duchier, Chef Décorateur
Ce tournage me laisse le souvenir rare de l’harmonie qui peut exister avec les partenaires qui font le sel de mon métier: le réal, le chefop, la cheffe costumière. Je suis très heureux de notre travail, autant pour sa démarche audacieuse, que pour le groupe qu’on a su créer ensemble.
La nature du projet, risqué autant qu’excitant, le caractère de Nicolas, inventif, joueur, heureux d’être là, possédant à fond son sujet, tout en étant en permanence à l’écoute, le caractère de Gilles, d’une liberté totale, cherchant toujours de nouvelles pistes, cherchant toujours l’adhésion entière du groupe au projet, ces présences fortes ont été déterminantes à mon avis, pour créer le film, jour après jour. Un souvenir de tournage, c’est toujours une aventure d’équipe, là, c’était vraiment une très bonne équipe!
J’espère que le public sera là, que Nicolas en fera vite un autre derrière, et que nous nous retrouverons tous bientôt sur un nouveau jeu de rôles.
Amaury Chabauty, Compositeur (musique du film)
Je garde un souvenir excellent de cette expérience avec Nicolas, j’ai pu me plonger dans son univers et voir à quel point il était précis dans la direction artistique de son film. Il a une approche très référencée pour chaque poste, mise en scène, dialogue, décor ou costume. La gestion du rythme entre le texte et la musique était là encore une histoire de précision, la comédie étant jalonnée d’interventions musicales. J’ai été frappé par sa passion pour les costumes, notamment à travers les motifs, les textures et les couleurs. Il en va de même pour les décors et les accessoires.
Il y a une 1 h 15 de musique dans le film, nous avons du donc nous organiser pour composer et produire le score, notamment à travers un tableau Excel. Lorsque Nicolas passait les couleurs d’une séquence en couleur « framboise » ça voulait dire qu’elle était validée. Il apporte beaucoup d’importance aux couleurs, comme vous avez pu le voir dans le film.
Aussi il est très proche de son monteur dont il aime à dire qu’il ne monte pas un film, mais « l’élève », c’est de l’humour évidemment.
Qu’il faut continuer, ça fait plaisir de voir un metteur en scène proposer du divertissement, du fun comme il le fait. Je suis fière du film et d’avoir pu l’accompagner dans cette aventure.
Nicolas Desmaison, Chef Monteur Image
J'ai rencontré Nicolas par le biais d'Amaury Ovise, son producteur, qui me proposait de monter son premier court-métrage, "ZOO". Pour faire connaissance et savoir si nous étions cinéphiliquement compatibles, nous sommes allés voir "Prometheus" au cinéma. Nous en avons pensé la même chose, la collaboration a donc pu partir sur des bases communes.
Il y avait un enjeu majeur chaque vendredi : définir notre chanson de la semaine, celle qui allait donner sa direction au montage.
Qu'il continue à développer son univers à contre-courant.
Alexia Morel, Assistante au Montage
J'ai été agréablement surprise par Nicolas car c'est un réalisateur qui est très présent en montage. Ce n'est pas toujours le cas, nombreux sont les réalisateurs qui passent voir l'avancée du film juste de temps en temps. Pour Murder Party, il était toujours présent et très attentif à chaque choix, chaque étape de la fabrication du film. C'est super de travailler avec un réalisateur aussi investi.
L'ambiance était incroyable en montage car Nicolas et son monteur (Nicolas Desmaison) se connaissent depuis très longtemps donc j'ai été très à l'aise tout de suite avec eux. "Murder Party" est mon premier film en tant qu'assistante monteuse (je débute dans le métier) j'avais donc un peu d'appréhension. Les deux Nicolas m'ont super bien accueillis et m'ont aidé à m'intégrer et à faire de mon mieux.
Bravo à lui ! C'est vraiment un film français super original et différent de ce qui existe habituellement. Je trouve que le film ressemble à Nicolas et c'est super ! J'espère qu'il sera bien reçu par le public.
Lison Marteau, Stagiaire au Montage
Je garde une souvenir ému parce que Nicolas est aujourd’hui un ami que j’estime beaucoup. Je me souviens être arrivée toute timide en salle de montage, ne sachant pas où me mettre. Rapidement, Nicolas m’a mis à l’aise et m’a fait me sentir comme une personne importante pour son film alors que j’ai fait si peu, j’ai rencontré un homme créatif, intelligent, drôle ! Je suis fière d’être son amie.
J’étais en stage en montage pendant les 16 semaines avec Nicolas et Nicolas Desmaison, son monteur. Je garde en souvenir une ambiance que je n’avais jamais eu avant : détendue, joyeuse et pédagogue. J’ai beaucoup appris au cours de ce stage en montage. Une amitié s’est aussi nouée au fil du temps et je sais que je dois beaucoup à Nicolas. Il m’a formé, m’a écouté, conseillé. C’est un ami et un réalisateur talentueux qui a à cœur de partager.
Je souhaite à Nicolas beaucoup de réussite, et que son film ait une longue vie et fasse un chemin à l’image de son créateur ! Vive Nicolas ! Il faut plus de personnes comme lui dans le cinéma français !
Milan Evrard, Etalonnage
Gentillesse, passion et générosité ! J'espère qu'on se reverra !
C'était mon premier en étalonnage de rushes, pendant le tournage j'échangeais surtout avec le chef opérateur (Gilles PORTE), qui me rassurait sur le fait que Nicolas était très satisfait de l'image. Pendant le montage, je l'ai côtoyé un peu aussi, toujours très heureux de faire son film !
Si tu as besoin, je serai toujours là pour les prochains ! Pourvu que ça dure ! Gros bisous !
Sébastien Pierre, Mixage Son (Re-recording mixer)
Nicolas est quelqu’un de profondément gentil qui a une vision de son cinéma et qui a cœur de ne pas laisser le spectateur au bord du chemin. Il est très cultivé, intelligent et il est dans un rapport sain au travail tout en ayant des doutes et des peurs sur certains aspects mais en étant convaincu sur "Murder Party" que son esthétisme radical est la bonne direction par rapport a son scénario .
Il a été présent à chaque étape de la post Prod son. Il était tous les jours à mes côtés, enthousiaste et désireux de comprendre le mixage, le bruitage, la post synchro et ce que je pouvais apporter à son film, me posant des questions parfois techniques tout en me laissant faire des propositions auxquelles il répondait parfois favorablement, parfois en me disant c’est une bonne idée mais ce n’est pas le film. Il était très au courant (cela peut paraître évident mais ça ne l’est pas toujours) de ce ce dont le film avait besoin.
Parce que étrangement le film finit par parler de lui même. Il suffit d’être à l’écoute et on se rend rapidement compte de ce qu’il refuse ou de ce qu’il accepte en terme d ambiances, d’effets, de musique, de manière de mixer.
Nicolas était très au courant des besoins de son film et m’a tout de suite guidé au son vers ce qu’il voulait: peu d’ambiances quand on est en intérieur on n'entend rien de l’extérieur, des sons très stylisés, une musique totalement assumée, plus ou moins d’acoustique selon les séquences. Ca n’en a peut être pas l’air mais chaque séquence est différente en terme de mixage, d’acoustiques, de niveau de musiques.
Ma première rencontre avec Nicolas était en salle de montage. Il est arrivé avec son monteur image, Nicolas Demaison, et m’a demandé qui était qui. J’ai trouvé qui des deux était le metteur en scène tout de suite , il m’a demandé comment j’avais trouvé et le seul truc que j’ai trouvé à répondre du tac au tac était que l’autre Nicolas lui avait tenu la porte en entrant que c’était donc lui le réal, comme une sorte de jeu déjà. Ensuite nous avons parlé de référence (bizarrement pas du tout de « A couteaux tirés », que pourtant j’avais vu et pas Nicolas mais plutôt de "Sleuth", "8 femmes"...)
En ce qui concerne le travail à proprement parler ça a été harmonieux, studieux et très simple de travailler ensemble puisqu'il savait déjà ce qu’il voulait et était très présent , j’avais l’impression d’avoir un vieil ami qui était là toute la journée derrière mon dos à s’enthousiasmer.
Ce que j’aurais à dire à Nicolas, c’est ce que je lui ai déjà dit: que c’est un bonheur de le voir, qu’il est tellement sympathique qu’on a envie de faire des heures sup pour que son film soit le plus abouti possible, que c’était une véritable collaboration enthousiasmante et que je suis sûr qu’il a pas fini de faire des films intelligents, fun, populaires (et ça n’est pas péjoratif).
Bref voilà, on m’avait dit tu vas voir il est super sympa et le film est super réussi... et ben c’était peu de le dire!
[Note] Vous avez participé au film mais n'avez pas reçu le mail avec les 3 questions? Désolé, d'abord. Mais il n'est pas trop tard, si vous voulez enrichir cet article, envoyez votre témoignage par mail à l'adresse suivante:
contact@cultureetc.fr
...A SUIVRE (donc)!
"MURDER PARTY" de Nicolas Pleskof
en salles Mercredi 9 mars!
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PS: toute reproduction, même partielle, interdite sans autorisation
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