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[Plonger dans l’âme de...] Ostax. Cocktail musical

Les milieux de la musique et de la création en général sont un monde où les gens se croisent, s’enrichissent les uns les autres au gré des rencontres et des projets. Mehdi Krüger, auquel nous avons consacré un [Plonger dans l’âme de...] en Novembre dernier, nous a amené à découvrir son guitariste Ostax, avec qui il forme un duo fusionnel et magnétique au service d’une fascinante écriture musicale et poétique. Ostax développe de son côté ses propres projets. Il a sorti il y a tout juste un an, le 22 Janvier 2018, un album au titre prometteur: “First Drink” dont voici le premier clip:



Ostax. Photo: Walid Boo (C)

Les deux comparses sont actuellement en résidence avec Daphné au Théâtre Antoine Vitez / Ivry pour créer un spectacle autour des textes de Boris Vian Samedi 26 Janvier, ils vont, aussi, se produire en duo Vendredi 8 Février. Sur ces différents projets, Ostax accompagne, se fond et adapte. Mais, dans l’ombre des autres, il mûrit son univers qui se révèle être un chaleureux melting-pot très agréable à suivre grâce à un vrai travail sur sa cohérence... Il en parle très bien. Bonne lecture!


Bonjour Ostax. Tu t'es mis à la musique comment et quand ?

Quelques années plus tard...

Je me suis mis à la musique assez tard, je devais avoir 15-16 ans. C'est arrivé un peu un accident. Je suis tombé un jour sur une guitare et je ne l'ai plus lâchée. Je ne connaissais absolument rien à la musique, j'étais fasciné par l'instrument. Et du coup, il fallait que je trouve quelqu'un pour m'apprendre à jouer de la guitare, j'étais vraiment intéressé par la sonorité et même par l'objet. Là où on habitait, sur Vienne, c'est un quartier qui s'appelle Estressin, il y a un local de répétitions qui est là depuis 30-40 ans. Quelques groupes répétaient, j'avais un ami qui faisait de la basse, il m'a donné des cours pendant une semaine comme ça et, ensuite, il m'a présenté un vrai guitariste qui m'a donné des cours pendant un an, gratuitement. En échange de cette gratuité, on va dire, il partait en voyage et du coup j'ai repris ses élèves. Pendant un an, j'ai vraiment appris, j'étais tous les jours sur la guitare tout le temps, tout le temps et ensuite j'ai honoré mon contrat et j'ai repris ses élèves.

C'est joli comme échange...


Oui. C'était un bon échange artistique et c'est grâce à ça que, maintenant, j'en suis là. Après, c'était vraiment tous les jours ! C'était des cours intensifs, il me donnait des grilles. Après je me suis fait un peu par moi-même, mais pendant un an c'était ça.


Et donc pendant toute cette période-là, tu reproduisais des sons, tu ne composais pas encore ?


Non, j'apprenais à improviser justement, on partait sur ça. Je ne voulais pas spécialement reprendre des morceaux, même si au début, les premiers morceaux c'était des morceaux de Jimi Hendrix. Mais après on est vite partis sur l'improvisation. Comment développer des solos sur des accompagnements etc...


Tu as tout de suite construit ton propre univers ?


Oui, c'est ça.


Qui s'est nourri de quoi ? Quand tu improvisais, tu improvisais vers quoi ? Qu'imaginais-tu en improvisant ?

En ce temps-là, j'écoutais pas mal de blues, de rock, même de hard-rock, notamment Hendrix, BB King, Larry Carlton... Tous ces bluesmen là. Ensuite, en rock, j'aimais bien les Guns and Roses, les Fishbones en fusion. Steve Vai aussi. J'ai toujours été attiré par les Guitar-hero entre guillemets. Et du coup, je me suis mis dans cette direction. Mais, en même temps, en parallèle, j'apprenais aussi les autres musiques, c'est à dire le reggae, la pop, la bossa ou les musiques traditionnelles orientales.


C'était par curiosité de la musique ou parce que tu es d'un naturel curieux ?


Je suis d'un naturel curieux. Et puis je voulais savoir où emmener tout ça. Donc autant avoir toutes les cartes en main et pouvoir se développer plus largement on va dire.


Et à cette époque, donc, tu avais ces cours où tu improvisais, à quel moment as-tu joué dans ta première formation ?


Ma première formation, c'était 6-7 mois après avoir commencé. On a fait un petit groupe avec des copains. J'étais avec un bassiste aussi qui a travaillé en même temps que moi, du coup on a fait un groupe tous les deux, on a trouvé un batteur et on a fait un petit groupe où on répétait en salle de permanence au collège. Voilà, ça s'est fait comme ça.

Vous vous faisiez plaisir...


C'était vraiment en mode plaisir, il n'y avait rien de sérieux, c'était pour kiffer l'instant...


Ce bassiste, c'était Mokkded Mokded ?


Oui, c'était déjà Mokkded qui est maintenant sur mon projet.


As-tu pratiqué une forme d'art avant la guitare et la musique ?


Je faisais un peu d'art plastique. J'ai toujours aimé la peinture, sculpture, tout ce qui est un peu manuel. J'ai toujours été attiré par l'art.


Mehdi et toi vous avez un parcours qui peut se ressembler par différents côtés. A la fois parce qu'il est venu à la chanson assez tard et aussi parce qu'il a commencé par les arts plastiques.


Oui, c'est vrai en effet...


Vous vous êtes rencontrés quand et comment avec Mehdi justement ?


Je venais d'arriver sur Lyon. On s'est croisés dans la rue et on a sympathisé. Tout simplement. Ca s'est fait très naturellement. C'est même une des premières personnes que j'ai rencontrées à Lyon.


Mehdi Krüger et Ostax (c)

C'est drôle, c'est incroyable cette histoire... Tu avais la guitare à la main ?


Non, même pas, on s'est croisés, on a sympathisé, on a discuté, on est allés boire une bière. Tranquille.


C'est la vie.


Oui, normal.


C'est votre 1ère bière... Your First Drink !


On discutait de tout et de rien, mais pas de musique. Je ne savais pas qu'il faisait du slam et il ne savait pas que j'étais musicien.


Comment avez – vous commencé à collaborer artistiquement ?


Mehdi m'a proposé d'être sur sa formation “Lee Harvey Asphalte” quand il a monté le projet. J'ai dit oui.


La manière de travailler avec lui correspond bien à celle dont tu as appris la guitare, d'ailleurs ?


Oui, tout était libre, c'était vraiment au feeling.


Ce projet a duré combien de temps ?


On a tourné environ 3 ans.


Et après vous vous êtes trouvés tous les deux à fonctionner ensemble en duo ? Qu'est-ce qui a fait que vous vous êtes retrouvés seulement tous les deux ?

C'est vrai qu'on était 3 au début. Et après, Mehdi voulait partir vers quelque chose de plus naturel, avec moins d'électronique, plus nature. On s'est retrouvés en guitare - voix, simplement. On imagine un retour au trio, il faut qu’on teste des idées pour ne pas casser ce qu’on a construit.


Vous avez effectivement trouvé un vrai équilibre tous les deux, toi qui es une voix par la guitare et lui qui a sa voix.


Oui, c'est ça. On apporte chacun notre feeling on va dire. Lui avec ses textes, sa voix, moi en appuyant. Après, c'est dans le ressenti tout ça. On dit pas qu'on va faire do – ré – mi, ah tiens ça ça sonne bien, on reste au service, enfin moi je reste au service du texte. Le texte nous donne la direction, l'ambiance et la sensibilité du lieu.


Au service du texte et de l'émotion du moment ?


Ce que les mots dégagent. On essaie d'imager avec mes notes les textes et en même temps donner une ambiance, faire un petit nappage, j'appelle ça comme ça, pour qu'il puisse se poser dessus.


Tes nappages, tes ambiances, sont figés ou pas ? Est-ce qu'ils évoluent ? J'ai cru comprendre dans ce qu'il m'a dit qu'il n'aime pas que tous les concerts se ressemblent, du coup j'imagine que toi-même tu ne joues pas forcément de la même manière tous les jours ?

Non, de toutes façons on ne peut pas. Je sais pas je suis triste, ou un jour je suis super content, je n'aurai pas la même sensibilité. C''est pas possible. C'est la sensibilité de chaque jour.


Est-ce que ça veut dire que ta musique évolue vraiment beaucoup ou ça n'est que sur de la marge ?

Ostax. Photo: Léo Roullet (c)

Pour être plus précis, les notes sont les mêmes, mais après c'est les accentuations, la façon de jouer, de faire, l'énergie... donc tout ça change et du coup ça amène un morceau totalement différent même avec les mêmes notes. Tu prends 10 guitaristes avec le même morceau de guitare, personne ne va les jouer de la même façon.


Chaque moment passé en public, chaque concert, se fait en réponse à ce qui se passe au moment et avec le public ?


Toujours. Chaque concert est différent à chaque fois.


Et toi, ça t'apporte quoi ?


Ca m'apporte la liberté. Je ne suis pas figé sur un toucher bien précis. On fait de la musique, il faut que ça soit free, il faut être libre de ses émotions. C'est vraiment une question de partage et d'écoute entre nous.


Entre vous deux et avec le public ?


C'est ça. Mais c'est souvent le public qui nous met dans ces émotions et dans cette façon de faire.


Du coup depuis combien de temps le duo existe-t-il ?


Ca fait 3-4 ans, pareil.


Cette complicité est-ce que tu la trouves aussi avec d'autres ? Parce que vous avez trouvé avec Mehdi quelque chose qui fonctionne étonnamment bien et qui est très libre, fusionnel...

Après, c'est aussi le fait qu'on ne soit que deux, qu'on soit en guitare et en voix, du coup, on a une sensibilité extrême entre nous parce qu'on n'est que deux. Tu vois, quand on est un peu plus, les échanges sont un peu plus nombreux... Mais vu qu'on n'est que deux, on est tout nus quoi. C'est exacerbé. On voudrait réussir à garder cette intensité, cette sincérité, à trois.


Comment de fil en aiguille en es-tu venu à chanter toi-même ?

C'est une très très bonne question. C'est que j'avais des choses à dire au bout d'un moment... ca m'est toujours trotté dans la tête d'écrire, mais c'est vrai que c'est un exercice que je ne pratique pas souvent. Je suis trop dans les notes, les nuances, et du coup je me suis dit que c'était le bon moment d'écrire et de partager un peu mes émotions et ce que j'avais à dire.


C'est venu donc il y a un peu plus d'un an, parce que ce qui est très drôle, c'est que ça fait pile un an que ton album est sorti puisque c'était le 22/01/2018


Oui, j'avais oublié... C'est vrai. C'est l'anniversaire, ça se fête !


On va faire un petit texte pour fêter ça... Tu as ressenti à un moment le besoin de passer de la musique, à la chanson, de passer à l'écriture de mots


C'est vrai que j'ai toujours été accompagnateur. Depuis que j'ai commencé, dans les différents groupes, il y avait toujours un chanteur, clavier, batterie etc... Donc voilà on est bien, on est cachés derrière notre instrument et puis voilà j'avais envie pas forcément d'être au devant de la scène, d'aller au front mais vraiment de partager mes émotions, de partager ce que j'avais accumulé depuis des années


Tu as eu envie de t'exprimer toi aussi


C'est ça.


Qu'est-ce qui a fait que tu l'as fait en anglais ?


Je n'écoute que de la musique anglaise en fait. Donc, ça m'est venu un peu naturellement. Après, c'est vrai qu'on dit souvent la langue anglaise est plus musicale c'est pas faux, donc ça aide un peu. Non, je ne me suis pas trop posé de questions par rapport à ça. J'ai toujours fait des micros des petits free style en yaourt comme on dit et du coup les yaourts, c'est des yaourts en anglais. Donc, voilà, je suis resté un peu sur ça. C'est même mes yaourts qui m'ont donné l'envie de prendre le micro et de chanter en anglais.


Tu n'écris pas en français du tout de toutes façons ?


J'écris en français, ensuite, je traduis les textes et ensuite je remanie les mots. Sur certains morceaux, je fonctionne comme ça. Par contre sur d'autres morceaux j'ai déjà des phrases en anglais du coup, ça part et j'essaie de faire en anglais, en entier. Ca depend, je n'ai pas de recette précise où je fais toujours la même chose, tout dépend des morceaux.


Tu t'es mis un jour à slammer toi aussi ? Ou jamais.


Je n'ai absolument jamais fait. Je vais souvent aux soirées slam, mais je n'ai jamais pris le micro. Déjà parce que je n'avais pas de texte, je n'écrivais pas... C'est vraiment très récent. J'ai commencé à écrire il y a l'album a un an aujourd'hui, j'ai commencé à écrire il y a deux ans quoi.


Le fait d'écrire t'est venu à force d'être dans l'univers de gens qui disent et chantent des choses ou de l'observation de la société ?


Un peu les deux je dirais. En fait tout le monde autour de moi s'exprime avec ses mots, je me suis dit pourquoi pas moi. Moi aussi j'ai des choses à dire, peu importe, il faut qu'on m'entende aussi quoi!


C'est bien !


Oui, et après le fait d'être dans un univers entre guillemets où les mots ont beaucoup d'importance, il fallait quand même que je mette des vrais mots. Tout l'album, c'est moi. Mes textes, c'est moi. Du coup, je ne voulais pas faire une chanson décorative. Je voulais dire des vraies choses.


Quels thèmes abordes-tu dans “First drink” ?

Souvent... L'amour, la séparation, le fait d'en avoir marre de certains regards, les regards des gens, des reproches non justifiés, des paroles non justifiées, quand les gens te jugent alors qu'ils ne te connaissent pas. Il y a aussi des morceaux sur la planète qui est en train de mourir à petit feu, c'est le dernier morceau “Source of life” où je prends la parole en tant que planète terre. “Je transpire ma peau se craquelle, est-ce que je suis malade ?” La planète se pose des questions et se demande si elle doit réagir. Des morceaux où il faut me laisser tranquille tout simplement aussi : “j'ai pas le temps”. Sur la ride aussi, sur tout ce qui est du skate, le snowboard, la philosophie un peu de rider comme on dit, de se balader et de profiter de la vie et de l'instant présent, de ce qu'il y a autour de nous, tout en étant respectueux des gens et de la nature... Il y a aussi un peu sur internet “Funny Game” qui est un peu funky et retro. C'est une fille qui est devant son écran d'ordinateur et qui dit je suis super bonne, super jolie, je vais draguer sur internet on va voir ce qui se passe.


Donc ça c'est le 1er album. Comment a-t-il été accueilli ? Que t'a-t-il apporté ?


J'ai formé un groupe pour le défendre sur scène. Là, pour l'instant, ceux qui l'ont écouté aiment bien la vibe, ils sont très contents, j'ai de très bons retours. Après, le challenge c'est de le défendre sur scène et de le partager en vrai.


Tu es en train de construire ça ?


Avec Mokded à la basse et Rico à la batterie.


Actuellement, tu défends avec Mehdi le répertoire de Mehdi et de ton côté tu développes ton propre parcours avec ton groupe.

Le groupe s'appelle “Ostax Project”. Je ne voulais pas garder juste Ostax, du coup c'est que moi, comme beaucoup de chanteurs. Un peu comme le “Jimmi Hendrix Expérience”... Ca regroupe un univers.


Tu es guitariste, chanteur et tu es aussi beatmaker...


Oui, mais en fait, je suis guitariste, mais je fais aussi un peu de clavier, de la basse, je fais de la batterie et puis oui, aussi, je suis beatmaker.


On a parlé tout à l'heure de l'idée d'aller explorer tous les styles pour comprendre ce que c'est que la musique, du coup tu explores aussi les instruments dans le même état d'esprit ?


Exactement. Dans tous les sons que je fais, il y a toujours un vrai instrument qui est là, parce que je suis aussi élevé un peu au hip-hop, même beaucoup, voilà le hip-hop c'est un peu le mélange de toutes les musiques par contre, c'est vrai que je mets un point d'honneur à mettre de vrais instruments sur mes compos.


Pas être avec des machines trop, c'est ça ?


Dans les machines, quand je fais mes compos, souvent le mets des batteries je les fais au clavier, mais après je les refais avec une vraie batterie. C'est vraiment amener ce côté naturel.


Aujourd'hui, en fait, pour toi, existe-t-il autre chose que la musique et si oui quoi ?


La famille. Le bien être d'être avec les gens qu'on aime. Tout ça, c'est important. Quand je dis la famille, ça regroupe, ma propre famille et aussi les gens que j'apprécie. Sinon, j'aime bien l'art aussi, je continue à peindre, la pochette de l'album, c'est moi qui l'ai faite. C'est une peinture que j'ai prise en photo. J'aime bien la photo, la sculpture, la sculpture sur bois... Tout ce qui a rapport à l'art j'adore.


C'est ta manière de vibrer au monde ?


C'est un peu ça, ma manière de communiquer, de m'exprimer, de partager avec les autres.


Mais il est très beau ton album Ostax, vraiment. Et ce que je trouve assez étonnant, c'est la diversité des styles.


C'est un peu les styles que j'évoquais tout à l'heure. Avec lesquels j'ai un peu grandi. Des fois sur un morceaux, tu vas avoir du blues et du reggae. Des fois, tu vas avoir une bossa et un peu de rock, mais ça reste léger, c'est que des petites touches.


Tout est assez bizarrement quand même d'une couleur assez reconnaissable, l'ensemble a une vraie unité.



Ostax, Mekded et Rico (Eric Lagrange)

Oui, après, ça c'est un peu fait exprès ! Pour l'album, j'avais fait une vingtaine de morceaux. Et, du coup, j'en ai peaufiné certains et je leur ai donné une couleur, un lien conducteur entre eux, qui n'est pas spécialement la guitare, des morceaux il n'y a pas de guitare du tout. C'est un album c'est quand même une histoire à part entière. C'est pas que des morceaux dans un CD. C'est un univers... Est-ce que ça a marché, je ne sais pas, mais c'est que j'ai essayé de faire en tous cas.


Donc tu es en train de faire vivre “First drink” et tu attaqueras un 2nd drink plus tard ?


Oui. Il est déjà en chemin, mais je n’en dirai pas plus...


Donc, là, avec Mehdi vous êtes en train de préparer deux concerts au Théâtre Antoine Vitez à Ivry, un avec Daphné le 26, vous êtes en pleine répétition, ça se passe bien ?


Oui, on a commencé aujourd'hui. On a fini un peu tard ce soir, mais c'est cool. On est en pleine création. Là, c'était la 1ère journée, on met en place des choses, on a la semaine pour ça. Et puis concert Samedi ça va être cool.


Et la semaine d'après, vous jouez le duo classique.


Tout à fait...


Bon parcours musical là-bas, bonne naissance d'un beau projet et puis vraiment je trouve qu'il y a beaucoup de chaleur dans ce que tu fais et on y plonge très facilement. C'est très agréable à écouter, vraiment.


C'est gentil merci ! J'espère que tu aimeras bien aussi le prochain, je réserve des petites surprises...


On attend ! A bientôt...


Propos recueillis par #PG9, un grand merci (et bravo!) à Marie Lacotte de Sensible (manageuse) et à Mehdi Krüger...








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