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[Plonger dans l'âme de...] Sloń au pays qui s'émerveille

Dernière mise à jour : 3 mai 2020

Son monde nous happe et nous emmène immédiatement dans un ailleurs qui nous reste familier... Sloń est arrivée sur notre planète avec la douceur d'une elfe et la voix d'un ange. Sa très profonde humanité cache des failles sur lesquelles elle s'est ouverte dans cet entretien avec beaucoup de sensibilité et d'humilité en nous parlant de sa manière de créer. Vous allez plonger dans le très beau voyage intérieur d'une jeune femme qui, après la finale de la Nouvelle Star, s'engage avec force et passion dans ce qui lui est vital et qu'elle veut partager: chanter et communiquer avec le(s) monde(s)... Bonne lecture



Enchanté Sloń  ! Votre univers est tellement particulier, sensible, poétique qu'on n'a qu'une seule envie : plonger dedans avec vous... Et, en vous lisant, en vous découvrant, on ne peut pas ne pas penser à Alice au pays des Merveilles...


Enchantée Philippe... Eh eh ! Vous avez raison. On en retrouve la référence directe dans un post sur Facebook où je cite à un moment Alice de l'autre côté du miroir où il dit : "mais ceci est un rêve" et le chapelier fou répond : "mais qui peut dire où commence l'un et où s'arrête l'autre ?". Cela me touche beaucoup d'inviter les gens à redéfinir la limite entre le rêve et la réalité parce que comme il le dit dans le film "qui peut vraiment dire où commence l'un et où s'arrête l'autre ?" est-ce que le rêve ça n'est pas ici ? On ne sait pas vraiment au fond...


Vous dites aussi : "dessiner un monde qui n'existe pas mais qu'on ne remet pas en cause parce qu'on se sent bien à l'intérieur".


C'est ça. J'aime bien inviter les gens sur ma propre planète, surtout ceux qui se sentent mal adaptés au monde "réel": il peuvent se retrouver quelque part où ils se sentent bien, accueillis, où ils ont la liberté d'être eux-mêmes, c'est magnifique. C'est un peu ce que j'ai l'impression d'avoir réussi à créer... Je sens que dans ma communauté il y a énormément de gens comme moi : hyper sensibles, hyper empathiques. Des gens qui ne sont pas forcément très bien adaptés au monde un peu "challengeant" dans lequel on vit.


On va continuer les parallèles... Vous seriez du genre à danser avec la lune et pas avec les loups ?


Moi je danse avec les deux ! Je danse sur la lune avec des loups.

Même pas peur !

Je n'ai pas peur... Enfin, si, parfois. Mais pas des mondes invisibles et de ce que mon univers peut m'apporter. Au contraire, il me nourrit. Par contre, oui, effectivement, d'autres choses me font peur dans le monde extérieur. C'est peut-être pour ça que je me réfugie dans le mien et que j'ai envie que les gens le sentent comme un refuge pour eux aussi.


Ce monde intérieur qui est le vôtre a une forme : la forêt de Clouange. Vous pouvez nous raconter ?


En fait, je suis autiste. Je le sais depuis que je suis enfant : j'avais beaucoup de mal à me sociabiliser avec les autres humains parce que je ne comprenais pas tout. D'ailleurs, c'est pour ça que mon EP s'appelle "Je m'entends toujours mieux avec les gens qui n'existent pas". Le lien social que j'avais avec le monde, plutôt que de toujours rester dans ma tête, c'était grâce à la nature, notamment cette fameuse forêt dans laquelle j'ai grandi, dans laquelle j'ai découvert mon instrument principal : la voix. J'ai appris à chanter en reproduisant d'abord des sons d'oiseaux. J'habite en Lorraine donc dans le petit village de Clouange, à une minute à pied de la forêt qui est un lieu incroyable, tellement précieux pour moi parce que je me suis épanouie, j'ai grandi dedans. C'est pour ça qu'on a vraiment voulu y tourner le clip. Pour moi, c'était une évidence. J'ai d'ailleurs écrit tout l'EP aussi dans la forêt. Je vis à Paris depuis pas longtemps et cette connexion avec la nature me manque, même si aujourd'hui, ça va mieux. Je m'entends mieux avec les humains et, si je ne le dis pas, l'autisme est une différence invisible. Aujourd'hui, j'arrive à avoir un équilibre entre la nature et les humains.


Vous avez écrit tout l'EP dans la forêt ? Comment ça s'est passé ?


J'ai pris mes deux petites jambes et mon corps qui est tellement pratique en vrai et je suis allée me poser près de la petite fontaine, qu'on voit dans le clip à un moment. Quand il y a le masque, il y a une petite fontaine, c'est à cet endroit-là que j'ai écrit tout l'EP. J'ai pris un calepin et j'ai écrit tous les textes là-bas. La plupart du temps, j'écris les textes en journée et la musique par contre, je la créé la nuit. Elle me vient de flashs, parce que je fais beaucoup d'auto-hypnose, de méditation. C'est souvent comme ça que je créé. C'est très intuitif, jamais trop mentalisé : ça me donne des pistes, je me réveille, j'écris et je compose un truc en 10 mn. Par exemple "J'ai fermé les yeux et j'ai tout vu" est un souvenir de méditation. Je me suis souvenue d'un endroit qu'on a tous en commun à l'intérieur de nous, peut-être qu'on vient du même endroit tous en tant qu'âmes réincarnées sur terre... Ensuite je suis partie en forêt et j'ai écrit.




Vous avez commencé par la musique et vous avez écrit après. C'est toujours ce que vous faites ou ça dépend ?


Ca dépend. Il y a les deux, mais la plupart du temps, oui, je commence par composer. J'ai l'impression que la musique pour moi c'est vraiment la base. Elle m'inspire des mots. Sans elle, j'ai plus tendance à écrire des nouvelles ou des poèmes que des chansons. Une fois que j'ai la musique avec la structure, qu'implique de faire une chanson, c'est beaucoup plus facile pour moi de trouver les mots qui vont avec. C'est toujours en résonance.


La musique résonne avec les textes. Ils sont en fusion on va dire.


Oui, en symbiose. J'essaie en tous cas.


Tout est fusionnel entre vous, vos textes et la musique ?


Complètement. C'est intérieur, surtout, très intime. La musique, c'est quand même le moment où je trouve qu'on est le plus vulnérable, surtout dans la création. C'est le moment où tu es le plus à poil en fait devant ce que toi tu es profondément, devant ce que tu as envie de raconter, devant ce pour quoi tu es sur terre. Moi, la musique, c'est ma mission de vie. Donc, oui, j'essaie d'être en fusion. Il y a quelque jours je me disais, je vois vraiment ma carrière comme une mission de vie et la musique comme quelque chose de beaucoup plus grand que moi, de divin, de sacré et je suis juste un canal à ça. Justement, pour que la fusion soit établie, que le message que j'ai envie de délivrer soit juste, je dois être capable de mettre de côté les peurs, l'ego, les doutes, le jugement qu'on a vis à vis de soi-même et qui est souvent extrêmement sévère... J'essaie de le faire et j'ai l'impression que sur les musiques qu'on a gardées pour l'EP, parce qu'il y en a eu beaucoup d'autres, on retrouve cette fusion-là parce que je touche peut-être à un moment donné du bout des doigts cette vérité pour laquelle je suis en quête depuis toujours.

C'est comme si les planètes s'alignaient !

Que ce soit un alignement de planètes ou pas, mon EP est un voyage à l'intérieur de soi, c'est un moment qu'on prend pour soi, pour se regarder à l'intérieur, écouter ce qu'on sait déjà et qu'on va toujours chercher dehors.


Vous parlez régulièrement de votre corps comme un véhicule. Ce véhicule va vous emmener où ?

Je suis en connexion avec lui, j'ai tendance à être dans le ressenti et beaucoup dans la lune plutôt que dans le sol. Du coup, le voir comme un véhicule, c'est là où j'en suis aujourd'hui. Pour moi, il m'amène ici. Il me permet de vivre mon incarnation parce que pour moi - c'est ma croyance, ma vérité que je n'impose à personne d'autre -, je pense que je suis une âme qui vient vivre une expérience humaine dans un corps que j'ai choisi, que j'appelle mon véhicule. Où m'amène-t-il ? Ici. Pour réaliser ma fameuse mission de vie, faire de la musique, partager des messages avec des gens qui veulent bien connecter avec ma musique, avec ce que je raconte. C'est mon âme qui m'envoie ailleurs. Mon corps, je le vois encore comme quelque chose qui m'enferme moi. Il faut que je travaille là dessus parce que ça n'est pas forcément vrai, le corps n'enferme pas, il permet de faire tellement de choses ! Mais moi, j'ai envie d'aller plus loin que juste ce que je peux voir avec mes yeux. C'est pour ça que je retourne à l'intérieur de moi et que je demande à mon âme de voyager dans d'autres dimensions.


Le corps n'est pas qu'une carapace, il diffuse aussi, il échange...


Bien sûr ! Mais je me sens enfermée juste dans la matière, parce que dans tout ce qui est énergétique, le corps, bien sûr qu'il peut y aller. Mais là, je parle de choses qui vont plus loin, de sorties astrales, de choses comme ça.


Vous disiez que vous étiez assez intéressée par tout ce qui touche à l'ésotérisme...


La spiritualité en tous cas. Je ne suis pas croyante, je ne crois pas en Dieu ou je ne l'appelle pas comme ça. Après, j'ai l'impression d'être en connexion avec tout ce qui est vivant d'une façon très intense et je travaille beaucoup sur moi depuis des années parce que j'ai envie d'être la meilleure version de moi-même, j'ai envie de savoir qui je suis, pourquoi je suis venue là, à quoi ça sert de vivre, toutes ces questions qu'on se pose quand on est enfants, ados, ou peut-être qu'on ne se pose jamais parce qu'il y a des gens qui ne l'intellectualisent pas. Je trouve les réponses dans une forme de spiritualité, mais aussi via ma musique. J'ai énormément de messages qui sont presque cachés à moi-même quand je créé. C'est très inconscient ma façon de créer : mon inconscient me délivre des messages et souvent, je me rends compte de ce que j'ai voulu dire des semaines après avoir écrit.



Le sens remonte à la surface ?


Oui. Ca me saute aux yeux comme tu pourrais avoir les geysers en Islande... D'ailleurs, je suis très attirée par les pays nordiques sans trop savoir pourquoi. Je crois que ma musique a un peu des consonances avec les pays nordiques aussi.


On va prendre les choses au tout début... On imagine un repas à table et tout d'un coup votre grand-père se met à chanter, c'est ça ?


Oui ! Mon grand-père est un ancien ténor qui a toujours voulu vivre de sa musique mais qui n'a pas pu. A l'époque les conditions de vie n'étaient pas favorables pour lui de le faire, il a eu 6 enfants, dont ma maman... mais oui, il est devenu ténor et j'ai chanté avec lui à ce fameux repas de famille, mais pas que : sur scène aussi. Il faisait des petits bals dans la région et, dès toute petite, je chantais avec lui. La musique m'est d'abord venue de la nature, mais il a consolidé quelque chose après.


Elle vous vient d'abord des oiseaux, c'est ça ?

La nature m'a fait découvrir que je pouvais communiquer avec des choses invisibles, l'au-delà. Les oiseaux sont visibles, mais d'autres choses me répondaient. En tous cas, je les entendais.


De tout ça vous en avez parlé avec votre grand-père par exemple ?

On n'en a pas forcément parlé, parce qu'on n'est pas très proches, mais je sais qu'il est très fier de moi et qu'il vit un peu tout ça par procuration. D'ailleurs, ça ne doit pas être facile, je ne sais pas trop comment il ressent le fait que je sois en train de réaliser un rêve que j'ai depuis que j'ai l'âge de me souvenir d'un rêve... et c'est quelque chose qu'il avait tellement voulu faire. C'est rigolo, parce que mes deux parents ne savent pas du tout chanter, mon petit frère non plus. Ca a sauté une génération. En tous cas j'ai envie de le vivre encore plus à fond pour lui aussi.


Vous auriez envie éventuellement de l'inviter à chanter avec vous?

Je ne crois pas, non. Je n'ai pas envie de mélanger mon travail et ma vie de famille. Parce que même si c'est mon essence, ça reste un travail. je préfère partager ces moments-là dans l'intimité et les garder dans l'intimité avec lui. Je crois qu'il ne faut pas oublier de vivre des choses vraies avec des proches. Et il y a des choses que j'ai envie de garder près de moi.


Ces choses-là, on ne va donc pas en parler... La nature d'abord, les repas à table... Vous avez toujours gardé le chant, jusqu'à ce qu'un jour à la fac vous plaquez tout en disant : mon monde c'est la musique ! J'arrête tout, il faut que je ne fasse que ça.


Oui. A un moment donné, je n'ai plus trop écouté le fait que j'avais envie de chanter, je me suis rangée dans quelque chose, par peur en fait. Peur de ne pas réussir, peur de ce métier incertain. Peur que mes parents ont projeté sur moi. Donc, j'ai fait 3 facs, je n'ai pas validé mes 3 premières années, je suis tombée en dépression, j'ai pris une année sabbatique et ça m'est revenu. C'était tapi dans l'ombre jusque là. Je me suis mise à faire des vidéos sur youtube qui ont un peu marché et qui sont aujourd'hui en privé, parce que c'est très éloigné de ce que je fais et je ne veux pas diriger les gens vers ça d'abord. Après, j'ai fait une comédie musicale régionale qui a été un tournant, parce que c'est là où mes parents m'ont vue sur scène pour la première fois et ils ont compris. Ils ont dit : qu'est-ce que tu veux faire, on te soutient! Moi j'avais pour fantasme de faire le cours Florent et, avec mon goût pour la mesure, j'ai fait deux formations en 3 ans en même temps : les Cours Florent Théâtre et Musique. J'ai fait des cours spécialisés en masque aussi. D'ailleurs le masque qu'on voit dans mon clip, c'est moi qui l'ai fait avec mes mains.

Le masque vous a beaucoup apporté...

Oui. Je pense que c'est une discipline que tous les comédiens devraient faire à un moment ou un autre. C'est très rigoureux, mais en même temps extrêmement excentrique et intime. C'est une pratique incroyable. J'ai découvert des choses sur moi, sur ma sensibilité, sur mon corps, sur ce que j'avais envie de raconter, sur mon imaginaire... Ca fait travailler son imaginaire comme jamais ! En plus de ça, ça permet d'avoir une telle puissance vis à vis de soi-même : tu portes un masque, tu incarnes un personnage, ça n'est plus toi que ça m'a ouvert beaucoup de choses au niveau de ma création. C'est pendant que je faisais du masque que j'ai écrit mon EP.


C'est marrant ce rapport à l'ouverture par le biais du masque !


Oui, ça paraît être antinomique et paradoxal. Pourtant, on ne se rend pas compte que pour créer un personnage derrière un masque il faut avoir déconstruit le personnage qu'on se crée en société... Aujourd'hui c'est un privilège de voir des âmes quand tout le monde porte des masques, on en porte tous, et le fait de déconstruire pour reconstruire quelque chose d'hyper excentrique masqué dessus, finalement, tu es loin de toi mais tellement proche parce que le personnage vient de ton essence.

Vous allez chercher au fond de vous en fait. On va revenir au fil du temps... Vous arrêtez la fac, vous faites cette comédie musicale... Vous y teniez quel rôle ?


J'avais un des premiers rôles. C'était un projet régional qui s'appelait "Le paradis infernal", d'ailleurs c'est drôle, à l'époque je n'étais pas du tout trop dans la spiritualité, dans toute cette connexion, je ne la conscientisais pas autant qu'aujourd'hui en tous cas et ça parlait d'archange déchu, de choses comme ça, c'était assez rigolo.


L'EP, vous l'avez écrit dans cette forêt pendant que vous faisiez vos études. Vous faisiez donc des Allers-Retours réguliers Paris - Lorraine?

Oui. C'est ça. Je n'étais plus à l'école, quand j'ai créé l'EP. J'avais déjà fini la FAC. Moi en gros, dans mon chemin de début de carrière, ce qui s'est passé c'est que j'ai fait le Cours Florent et tout de suite après, je me suis fait repérer par un directeur de casting pour faire l'émission "Nouvelle Star" dans laquelle je suis arrivée finaliste, dans laquelle j'ai tenu à défendre des artistes qui m'animent beaucoup comme Bowie, comme les Floyd, j'ai été la première femme à chanter les Pink Floyd en France sur un plateau télé et ça a été un honneur pour moi. Et en fait, c'est après Nouvelle Star que j'ai créé et que j'ai écrit cet EP, ça a été comme un accouchement. Ca a été très rapide, c'est comme si les chansons avaient mûri à l'intérieur de moi depuis des années.

Et il y a un lieu que vous aimeriez aller découvrir et une « personne », je dis personne, mais... que vous aimeriez rencontrer, c'est Nessie, le monstre du Loch Ness ?

Ah vous avez regardé mon street tatoo ! Oui, Nessie, je ne sais pas si j'aime bien le fait de savoir qu'elle existe peut-être ou peut-être pas et que ça m'échappe, mais par contre, j'ai un rapport avec le monstre du Loch Ness qui est très particulier parce que c'est que je disais dans mon street tatoo Mademoizelle et c 'est vrai et d'ailleurs j'en ai reparlé à mon père il n'y a pas longtemps et on a pleuré ensemble parce que il se rendait même pas compte qu'à l'époque, sa fille avait juste envie de reconnaissance et de partager des choses avec lui... et effectivement le monstre du Loch Ness, il y avait une série et je me souviens même plus du nom qu'on regardait tous les deux. Pour moi, c'était un moment de joie et j'attendais ça, comme Noël pour certaines personnes, et chaque semaine je savais qu'on avait rendez-vous et que c'était devant cette série et que je serai à côté de lui sur le canapé, qu'on ne se regarderait pas, qu'on ne se ferait pas de câlin mais qu'on partagerait quelque chose. Et mon papa quand je lui en reparle aujourd'hui c'est un moment incroyable parce qu'il le conscientise et parce que, écouter ma musique, ça leur a fait comprendre tellement de choses. Quand tu es un enfant autiste sur plein d'aspects c'est compliqué tu vois. Moi, j'étais une enfant très difficile, parce que j'étais sensible et que je n'arrivais pas à comprendre. Je voulais comprendre, mais je n'arrivais pas tu vois. Et comme on ne me comprenait pas autour. Je souffrais beaucoup dedans. Et, aujourd'hui, le fait de faire de la musique, ça m'a tellement rapproché de ma famille aussi... Ils ont commencé à mieux me comprendre et à mieux se comprendre eux-mêmes aussi sur plein de choses. C'est ça qui m'anime en fait. Moi, j'ai envie de ça, j'ai envie que les gens aillent voir dedans eux, toute la puissance qu'ils ont, la lumière, les ressources... et qu'on va chercher à l'extérieur. Ca m'émeut de parler de ça parce que je n'en parle pas toujours, ça me fait prendre conscience de choses aussi.


C'est la mission dont vous parliez...


Oui. J'ai l'impression que je suis là pour m'éveiller et que, en m'éveillant, je vais peut-être aider des gens à s'éveiller eux-mêmes.


C'est super joli. Un mot de conclusion ?


Je pense juste que ce qui fait que ce moment qu'on vient de passer tous les deux c'est aussi très humain, c'est la musique au delà avant d'être quoi que ce soit d'autre, pour moi c'est de l'humain et je suis tellement reconnaissante, tu vois même de tous les gens avec qui je travaille parce que ce sont des gens incroyables. Alors merci à vous tous !


Merci à Jérémy Verlet. Propos recueillis par #PG9



Sloń 




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